terça-feira, 23 de agosto de 2005

DO CORREIO... Do Correio... do correio... [ MUITO AZUL ]



Le Portugal ne parvient pas à faire face aux incendies de forêt et demande l'aide de l'Europe

Le Portugal n'en finit pas de brûler. Pour la troisième année consécutive, des dizaines de milliers d'hectares de forêts, de maquis, de champs sont partis en fumée. Plus de 135 000 depuis le 1er janvier, selon les chiffres officiels. En 2003, l'année terrible, plus de 400 000 hectares, soit 5 % du territoire, avaient été livrés aux flammes. Vingt personnes étaient mortes. Cette année, le nombre de victimes est déjà de 13 morts, dont 10 pompiers. Une centaine de maisons ont brûlé, une vingtaine d'entreprises et près de 500 exploitations agricoles sont touchées.

Le gouvernement a dû faire appel, samedi 20 août, à une aide en matériels des autres pays européens pour faire face à la situation. Malgré un important dispositif aérien, au total 49 hélicoptères et avions bombardiers d'eau, les moyens ne suivent plus. Un Canadair espagnol a été envoyé dans le nord et un autre promis. La France et l'Italie ont annoncé la mise à disposition de trois appareils du même type et l'Allemagne a dépêché, lundi, trois hélicoptères lourds.

Plus de 3 500 pompiers, aidés par des militaires et la population, luttaient ce week-end sur le terrain contre les flammes. Deux mille agents de la Garde nationale républicaine veillaient à la circulation pour couper les routes, faciliter l'accès des pompiers et des ambulances, et évacuer la population. Dimanche, le président portugais Jorge Sampaio a appelé le pays à l'"unité" et à la "solidarité" nationales pour faire face à l'aggravation de la situation dans les derniers jours. Des dix-huit provinces portugaises, seize étaient en état d'alerte samedi, en raison de la forte sécheresse, des hautes températures et du vent qui souffle à plus de 70 km/h.

Sur l'autoroute qui mène de Madrid à Lisbonne, les voitures circulent entre des arbres roussis, des troncs noircis et des feuillages d'une couleur étrange entre sable et cendre. Au loin, des colonnes de fumée montent. C'est autour de Coimbra (près de 200 kilomètres au nord de Lisbonne) que la gravité de la situation devient palpable. Ce samedi, le ciel est envahi de nuages sombres. L'odeur de brûlé plane sur les rues étroites. Pourtant, sur l'esplanade de l'université qui surplombe toute la région, les quelques touristes et les invités d'un mariage n'en ont cure. Une jeune fille fait une photo. Comme si l'indifférence fait partie du paysage.

Un peu plus à l'est, la région de Pampilhosa de la Sierra est l'une des plus touchées. Le feu a coupé samedi la route nationale et sur la petite route de montagne qui sert de déviation, au-dessus de la rivière Mondego, la situation particulière du Portugal, qui a sept fois plus d'incendies que l'Espagne, vingt fois plus que la France, l'Italie ou la Grèce, devient évidente. La forêt y a des allures de jungle, envahie de maquis, de branches mortes, de broussailles, de pommes de pin. Parfois les arbres débordent sur la route, alors que des motards, venus dans la région pour un grand rassemblement, jouent une équipée sauvage, dévalant la route en bordure du ravin, sans garde-fous, sans rien qui puisse contenir un éventuel éboulement.


"PROPRIÉTAIRES ÂGÉS"


Dans la minuscule bourgade de Vila Nova, le patron du café, Antonio, explique que "la forêt portugaise appartient à de petits propriétaires, souvent très âgés qui, même s'ils le voulaient, ne pour raient pas nettoyer, ou à des gens qui ne vivent plus là. En outre, ils refusent que l'on construise des routes sur leur terrain. Et il n'y a pas de volonté politique pour les y obliger" . Alors comme il n'y a pas d'accès possible, si le feu a pris dans la montagne, il ne pourra être combattu que dans la vallée. Autrement dit, on se contente de regarder en attendant qu'il vienne jusqu'à la route.

Devant la gravité de la situation, le président de la République a demandé que la priorité soit "donnée aux personnes puis aux biens et en dernier lieu à la forêt". Mais de toute façon, il n'y a rien d'autre à faire. Comme beaucoup de Portugais, Antonio a beaucoup voyagé : "J'ai vu le pire et le meilleur. Le Portugal, c'est le Honduras. Il n'y a que des docteurs et des chauffeurs. Depuis vingt-cinq ans, on ne s'est occupé que du littoral et on a abandonné l'intérieur du pays. Alors, on ne peut pas s'étonner de la mentalité de gens qui n'ont pas d'éducation et mettent le feu pour le spectacle ou par frustration."

Au nord, entre Vila Real et Chaves, la fumée est si dense qu'il faut parfois circuler avec les phares allumés. Du haut de la montagne jusqu'à la route, la terre est noire, à certains endroits, il ne reste plus un arbre debout, et sous le soleil des taches blanches, les maisons qui ont pu être sauvées. "C'était l'enfer", commente simplement une femme qui promène son chien. "Mais ceux qui ont fait ça, qu'ils y brûlent en enfer." Et là où il n'y a plus rien à brûler, les colonnes de fumée indiquent que d'autres incendies se poursuivent un peu plus loin.

A la télévision, dans la presse, les histoires se répètent, les pompiers, presque tous volontaires, sont épuisés, les habitants des villages luttent comme ils peuvent, les enfants et les vieillards sont évacués pour éviter les problèmes respiratoires. Une petite fille pleure son chien mort. Un agriculteur ramasse un corps calciné de chèvre. Une école a brûlé, mais il n'y avait plus un seul élève. La plupart des gens sinistrés sont âgés. Les plus jeunes étaient venus pour les vacances, de Lisbonne ou de l'étranger.

Martine Silber



Appels à une "mutualisation" des moyens

Le ministre des affaires intérieures portugais, Antonio Costa, a souhaité, lundi 22 août, une "mutualisation" des forces européennes de lutte contre le feu, notamment dans les pays du pourtour méditerranéen. Il s'est en particulier prononcé, sur Europe 1, pour la construction d'un bombardier d'eau "européen, construit par l'Europe pour l'Europe" . "Il faut partager les moyens" , a-t-il dit en soulignant que cela réduisait aussi les coûts ­ "trop chers pour chaque pays" ­ de tels moyens. La veille, le ministre de l'intérieur français, Nicolas Sarkozy, interrogé depuis Arcachon où il est prend des vacances, avait évoqué une "mutualisation des forces avec les sécurités civiles européennes" . Il avait estimé que, "quand il y a une série de catastrophes, il faut que tous les pays limitrophes puissent s'additionner" . Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, ancien premier ministre portugais, s'est lui-même rendu sur les lieux des incendies. ­ (AFP.)

Le Monde

Enviado por: Zé da Galinha

10 Comments:

At 23 de agosto de 2005 às 09:30, Anonymous Anónimo said...

A ANEDOTA EUROPEIA


Quando já não se ouviam as gargalhadas da proposta de construção de um navio europeu de investigação, eis que António Costa decidiu alimentar a boa disposição nos corredores de Bruxelas propondo a construção de um avião europeu de combate a fogos; a seguir alguém vai propor o camião europeu de recolha de lixo, a bicicleta europeia de venda de gelados ou o submarino europeu para apanha de amêijoas portadoras de toxinas.

 
At 23 de agosto de 2005 às 09:31, Anonymous Anónimo said...

NÃO É POSSÍVEL...

Enquanto o país arde o governo está à beira de não utilizar mais de vinte milhões de euros do fundo de emergência relativo aos exercícios anteriores; incompetência ou negligência?

 
At 23 de agosto de 2005 às 09:37, Anonymous Anónimo said...

José ficou sem papéis para provar que existe

De sapatos emprestados e camisa comprada à pressa, José Rodrigues chega de Abrantes "onde foi tratar dos papéis". Não sobrou um único documento que lhe comprove a identidade, nem uma nota dos "100 contos que guardava em casa". O pátio da vivenda, com vista para o Zêzere, está intacto - mas aberta a porta, nada resta do lado de dentro a não ser um amontoado de tijolo.

A casa ardeu no sábado e José ainda não tem "a cabeça no sítio". Está desesperado. No banco, o pouco que restava da reforma "já foi quase todo". Nas calças, na camisa, na comida. Dorme no corredor de uma casa emprestada, onde não se sente bem. Todos os dias vem fazer a barba e comer uma sandes "ou qualquer coisinha" à única divisão que restou, um cubículo com uma botija de gás que "só não explodiu por sorte". Aos 65 anos, o fogo tirou-lhe a vergonha de chorar em público e não consegue fazer outra coisa sempre que desenha no ar as divisões que já não existem. "Ali era o quarto e a televisão, ali a outra cozinha." "Só queria que me ajudassem a construir isto outra vez." Mas, até agora, nenhuma ajuda apareceu.

Em Fontes, José Rodrigues não é caso único. As chamas tomaram doze casas. E a alguns quilómetros dali, na Pucariça, o domingo de incêndios levou outras oito.

Encastrada na encosta, a casa de Adriano Teodoro desafiou as chamas tal como há décadas desafia a gravidade e o isolamento. As quatro divisões que, todas juntas, não medem mais do que a largura do carreiro à sua frente, sobreviveram ao ataque do fogo com alguns arranhões. No meio do azar, Adriano teve sorte.

Os 85 anos já lhe cravaram muitas rugas na cara, mas nunca lhe tinham cravado tamanho desgosto. Viúvo, vive sozinho e foi sozinho que se fez à estrada logo que viu minguar a distância entre ele e as chamas.

"Não sou medroso, mas tive que abrir caminho para salvar o corpo." Na varanda da casa da sobrinha, passou a noite a antecipar a desgraça. Às 07.00, ainda o fogo não se tinha cansado de lavrar a terra, já estava de volta para dar comida aos pombos. Eram 25 - "só faltava pousarem-me no ombro" - mas nenhum sobrou. "Atrapalharam-se e, em vez de fugir do lume, fugiram para as chamas."

Adriano não é homem de medos, mas também não é homem de muitas palavras. Elas faltam-lhe para falar da tristeza que o fogo lhe deixou e faltam-lhe para falar sobre a forma como vai reconstruir a sua vida rodeado de cinza. Sem luz nem água, ainda não teve tempo para avisar o proprietário, a quem paga 35 dos 200 euros que recebe de reforma.

A poucos metros, onde antes era pinhal e quintais, numa noite ergueu-se um cemitério de árvores carbonizadas. Uma cancela separa a terra queimada de ninguém da terra queimada de outro idoso que ali vivia. Este teve menos sorte do que Adriano sem família, está na Santa Casa de Abrantes, até que os serviços sociais lhe encontrem solução. A casa é que já não pode voltar. O telhado desabou, o frigorífico ardeu, o chão mergulhou para debaixo do soalho de madeira.

O terreno ao lado não está melhor. João Rei estaciona o táxi, enquanto caminha pelas telhas partidas. Os dois andares, onde nasceu com os seis irmãos, estão reduzidos a cascalho. As chamas não deixaram mais do que uma herança de tijolos partidos para serem repartidos pelos sete. A mãe, a única que ali vivia, está em casa de um deles e nem sonha com o que aconteceu. "Tem 90 anos. O pior vai ser quando quiser voltar." Mas um problema de cada vez. As chamas andam perto e o tempo é precioso para se gastar em memórias. Em Martinchel, a aldeia onde vive, o fogo continua a destruir vidas.


Rute Araújo

 
At 23 de agosto de 2005 às 09:50, Anonymous Anónimo said...

Foguetes animam festas, enquanto fogos alastram

Uma festa popular em S. Gens, Gondomar, com lançamento de fogo-de-artíficio à mistura, acabou por provocar um incêndio, anteontem de manhã, que demorou mais de 12 horas a ser combatido.

Uma situação que continua a verificar-se com regularidade - o lançamento de foguetes ou fogo-de-artíficio -, numa altura em que o país se vê confrontado com centenas de incêndios, com as consequências conhecidas.

"Em Gondomar, o presidente da câmara estava na festa. Foi lançado o fogo-de-artifício e, minutos depois, deflagrou um incêndio nas proximidades. Estivemos lá mais de 12 horas, o fogo só foi circunscrito pelas 22h, e depois ainda demorou até ter sido extinto. É uma vergonha que continuem a brincar com a vida de todos nós", disse ao PÚBLICO um bombeiro que esteve no combate ao incêndio, que chegou a obrigar ao corte da marginal na Foz do Douro.

Este, no entanto, não é caso único. No passado fim-de-semana, também cerca de 15 minutos de fogo-de-artifício fizeram a delícia de centenas de pessoas em Angeja, a poucos quilómetros de Aveiro. Numa altura, claro, em que o distrito permanecia em alerta máximo e onde o risco de incêndio era elevado.

Outro exemplo paradigmático aconteceu a semana passada, em Vila Real.

O violento incêndio que desde domingo à noite lavrava no Parque Natural do Alvão estava no seu auge - havia inclusive aldeias ameaçadas -, quando a escassos quilómetros, em Lordelo, disparou um pomposo fogo-de-artifício. Durante largos minutos, os foliões deliciaram-se com a beleza do espectáculo pirotécnico, quando, não muito longe, muitos bombeiros lutavam, no limiar das forças, tentando desviar as chamas das povoações.

O espectáculo pirotécnico de Lordelo constitui ainda um exemplo emblemático: chegou a estar programado para o dia anterior, mas, nesse dia, lavrava um incêndio nas proximidades e todos os meios de combate a fogos do distrito transmontano, bombeiros e viaturas, estavam ocupados com inúmeros fogos que deflagraram um pouco por todo o lado.

"Como é que se podia autorizar a deslocação de um carro de bombeiros para um arraial, quando tínhamos o distrito a arder?! O povo não iria perdoar uma coisa dessas. No distrito de Vila Real já tivemos a morte de dois cidadãos, um dos quais bombeiro, inúmeras casas ardidas, pessoas que ficaram sem nada... Não podemos andar a brincar aos incêndios. Bem basta a malvadez de quem os ateia!", sustenta António Martinho, governador civil de Vila Real.

Na terça-feira, contudo, a comissão de festas de Lordelo conseguiu finalmente fazer vingar o seu intuito, apesar de a escassos quilómetros estar a lavrar o fogo do Alvão que rapidamente se transformou no pior incêndio de todos os tempos da história de Vila Real. O governador-civil de Vila Real não entende a insistência popular nos espectáculos pirotécnicos: "Lamento profundamente que, em condições tão adversas como as que vivemos este ano, com elevadas temperaturas e falta de humidade na atmosfera e nas plantas e em situações de vento inconstante e muitas vezes forte, haja o arrojo de deitar fogo-de-artifício."

O lançamento de fogo-de-artifício encontra-se regulamentado através do Decreto-Lei nº 156/2004 de 30 de Junho, que estipula que, em todos os espaços rurais, durante o período crítico - leia-se época oficial de fogos -, o "lançamento de foguetes, de balões com mecha acesa e qualquer tipo de fogo-de-artifício ou outros artefactos pirotécnicos não são permitidos, excepto quando não produzam recaída incandescente". Estas restrições mantêm-se fora do período crítico, desde que se verifique o índice de risco de incêndio de níveis muito elevado e máximo. A competência para a concessão da licença para o lançamento de foguetes pertence à PSP ou à GNR dos respectivos municípios e "depende do prévio conhecimento das corporações de bombeiros locais, com vista à tomada de indispensáveis medidas de prevenção contra incêndio". Ainda de acordo com a legislação em vigor (DL nº 376/84), o lançamento ou a queima de foguetes ou quaisquer outros fogos-de-artifício "só poderá ser efectuado por pessoas tecnicamente habilitadas, mediante licença concedida pela autoridade policial de cada município".

Tânia Laranjo

 
At 23 de agosto de 2005 às 09:58, Anonymous Anónimo said...

Que país, este!
Vital Moreira

Há dias, no PÚBLICO, a propósito dos incêndios florestais, Paulo Varela Gomes referia "o território dos armazéns mais ou menos ilegais, cheios de materiais de obra, roupas, mobiliário, coisas de pirotecnia, encostados a casas ou escondidos nos eucaliptais, o território dos parques de sucata entre pinheiros, rodeados de charcos de óleo, poças de gasolina, garrafas de gás, o território dos lugares que nem aldeias são, debruados a lixeiras, paletes de madeira a apodrecer, bermas atafulhadas de papel velho, embalagens, ervas secas (...), o território onde, à beira de cada estradeca, no sopé de casa encosta, convenientemente escondido dos olhares pelas silvas e os tufos espessos de arbustos, há milhares - literalmente milhares - de lixeiras clandestinas, mobília velha, garrafas de plástico, madeiras de obras (é verdade, embora poucos o saibam: o campo, em Portugal, é muito mais sujo que as cidades)".
Trata-se de um retrato implacável da fealdade e da sujidade terceiro-mundista do nosso país, que, infelizmente, não se limita ao backyard suburbano, mas que pode ser encontrado por esse país fora, por montanhas e vales, incluindo áreas protegidas, onde sempre aparecem, omnipresentes, os sinais da má-criação das pessoas e do desleixo das autoridades. Quem tem a oportunidade de caminhar pelas serras não pode deixar de se surpreender desagradavelmente por encontrar por todo o lado, mesmo nos sítios mais recônditos e nos barrancos mais inacessíveis, as inevitáveis garrafas e sacos de plástico, garrafas de cerveja, latas de Coca-Cola, restos de comida, fraldas descartáveis, etc.
No Verão, são as praias as principais vítimas da invasão dos vândalos da natureza. E não me refiro às praias de pescadores, esses modelos inultrapassáveis de imundície, onde se acumulam caoticamente restos de embarcações e de redes, pescado apodrecido, caixas de plástico, latas de óleo e bidões de combustível, e tudo o resto. Mesmo as praias mais afastadas são vítimas dos detritos deixados pelos veraneantes ou alijados pelos barcos de passagem e depositados pelas marés, sem que ninguém os recolha. A esse triste fado não escapam as áreas protegidas nem os parques naturais. É incrível a quantidade infindável e a enorme variedade de porcaria que pode encontrar-se, por exemplo, no périplo de uma ilha da ria Formosa, incluindo vários electrodomésticos ferrugentos ou mesmo um velho aparelho de televisão "perdidos" nas dunas! À falta de escrúpulos e irresponsabilidade das pessoas soma-se a incapacidade, inépcia ou negligência das autoridades marítimas e ambientais. Imaginemos se não fosse um parque natural!
Um outro flagelo do país é a construção e o urbanismo selvagem (como Varela Gomes também referiu). Constrói-se em todo o lado, a esmo, casas, barracões, oficinas, fábricas, em terrenos agrícolas e em florestas, nas dunas e nas encostas. A reserva agrícola nacional vai sendo diariamente ocupada, incluindo os melhores terrenos nas lezírias do Tejo, nos campos das bacias do Liz, do Mondego, do Vouga, etc. As florestas escondem vivendas e armazéns, numa mistura sem critério. As serras e as arribas e dunas litorais vão ficando pintalgadas de casas de segunda habitação, de arquitectura quase sempre pirosa, muitas vezes aproveitando a criminosa falta de planos de protecção ou violando impunemente os que existem.
A essa sina não fogem, mais uma vez, as áreas protegidas e os parques naturais. Com a agravante de, em vários casos, se tratar de ocupação selvagem do domínio público. Em nenhum lugar isso é tão revoltante como nas ilhas-barreira da ria Formosa, na corda que vai de Faro a Tavira. A única ilha que resta sem ocupação (por isso popularmente conhecida por "ilha deserta") é a ilha da Barreta, em frente de Faro, e mesmo aí depois da demolição nos anos 80 de um aglomerado urbano iniciado na sua ponta leste, junto à barra Faro-Olhão. Tem havido vários anúncios políticos de, pelo menos, parar o crescimento das implantações existentes. Mas quem visita regulamente as ilhas verifica facilmente que, todos os anos, há numerosas casas novas em todas elas, seja como reconstrução, seja como construção de raiz. É possível, por exemplo, observar, à vista de todos, a descarga, com máquinas pesadas, de enormes batelões com muitas toneladas de ferro para construção junto a uma dessas povoações, numa actividade perfeitamente organizada. O recente plano de ordenamento da zona prevê não somente a contenção da expansão urbanística, mas inclusive a "renaturalização" de algumas áreas ocupadas. Mas quando não se nota a mínima capacidade para estancar novas ocupações não se pode seriamente pretender que há vontade política para "renaturalizar" o que quer que seja.
O que se passa no Algarve - e noutras zonas do país - é o triste resultado da falta de escrúpulos privados, da insuficiência de meios de vigilância no terreno e da ausência de determinação política dos governos na defesa do ambiente e do património público. A passagem do tempo não faz mais do que consolidar factos consumados e animar expectativas de protecção dos "interesses legítimos" criados. A inércia só fomenta o sentimento de impunidade para novos atentados. Um Governo como o actual, que mostrou tanta determinação na luta contra pretensos direitos adquiridos de funcionários públicos, bem poderia mostrar uma pequena dose da mesma no combate à destruição do património natural e à ocupação selvagem do património público por esse país fora.
Portugal enfrenta, desde há muito, os desafios do desenvolvimento e da modernização, que a integração da União Europeia simultaneamente tornou mais exigente (dado o nosso atraso de partida) e mais fácil (dadas as ajudas comunitárias). Mesmo com as presentes dificuldades económicas e financeiras, há razões para alguma satisfação com o que se conseguiu e para expectativa de melhores progressos no futuro. Há domínios, porém, em que resistências atávicas parecem desafiar todos os esforços de modernização. Continua a cuspir-se no chão ou a atirar piriscas para o lado, a jogar jornais pela janela do carro, a deixar para trás os restos de um piquenique, a depositar electrodomésticos velhos na ribanceira mais próxima, a alimentar clandestinamente as milhentas lixeiras clandestinas que conspurcam a paisagem, poluem os rios e desfeiam as praias e as serras. Continua a haver construção clandestina por todo o lado, mesmo em terrenos da colectividade.
Queixamo-nos, com razão, de falta de capital, de formação profissional, de produtividade, de espírito empresarial - tudo razões para explicar os nossos inêxitos no campo do desenvolvimento económico. Mas falta-nos ainda mais educação ambiental, civismo, responsabilidade pessoal e respeito pelo património colectivo. Enquanto esse défice de educação e de carácter não for superado, Portugal nunca pode deixar de ser aquilo que continua a ser: um país feio, sujo e desordenado para além de toda a escala admissível na Europa.
(Público, Terça-feira, 16 de Agosto de 2005)

 
At 23 de agosto de 2005 às 10:03, Anonymous Anónimo said...

A calamidade do Estado


Afinal, parece que não estava tudo controlado. Ou, melhor, estava, apesar dos 10 (dez!) bombeiros mortos até este momento (o maior número de vítimas dos últimos vinte anos). Agora, depois das férias do primeiro-ministro e das férias do Presidente, deixou de estar. Depois de nove dias de fogo em Pampilhosa da Serra, de 3/4 do concelho queimado, lá se pediu ajuda internacional.

Com aspecto preocupado, Jorge-Golfe-Sampaio sacode o problema para os patrões que, recomenda, precisam de libertar os seus empregados bombeiros para combater os fogos. José-Safari-Sócrates explica que só neste fim-de-semana os meios se revelaram insuficientes... António-Não-Há-Falta-De-Meios-Costa largou a arrogância das aparições nos rescaldos e apareceu com ar compungido, a dizer, agora, que há carência de meios... humanos!... Em vez dos três pelotões (cerca de 100 homens) de militares que tinham sido empenhados na vigilância e auxílio das populações, subiram o número para 500, mas a esmagadora maioria dos bombeiros profissionais continuam nas cidades...

Nem os anteriores governos, nem este, cuidaram de executar uma medida básica: custear integralmente o equipamento individual de protecção de cada bombeiro para que estes possam combater o fogo com outra segurança em vez das ordinárias t-shirts. A maioria das corporações não dispõe deste equipamento para os seus bombeiros. Como o equipamento custa cerca de 1250 euros por pessoa (capacete, máscara, luvas, fato, calçado), seriam precisos 42,5 milhões de euros para pagar o equipamento individual de cada voluntário (cerca de 34 mil) - 6 mil são bombeiros profissionais.

Vamos, então, andando. O excelente Dragoscópio exagera. Não há calamidade pública. E, como não há calamidade, não é preciso decretá-la. Assim, sem o decreto de estado de calamidade pública, as celuloses recebem as suas indemnizações das companhias seguradoras e o País tranquiliza-se. E o primeiro-ministro pôde continuar de férias, telefonando duas vezes por semana a perguntar pelo País...

O cúmulo do abuso deste povo e desta terra é o desprezo dos governantes gerirem as crises em função das suas férias de luxo. Como é possível um Presidente e um primeiro-ministro, sabendo da situação de seca grave do País, conhecendo as previsões de temperatura, manterem as férias?... Como é possível não interromperem as férias para vir gerir a crise e tomarem medidas de excepção, como o empenhamento dos 6000 bombeiros profissionais, o reforço dos meios, o empenhamento dos militares na vigilância, o pedido de ajuda internacional?

Portanto, não há estado de calamidade!... Há a calamidade do Estado.

 
At 23 de agosto de 2005 às 10:04, Anonymous Anónimo said...

Está tudo (des)controlado!...


Num trabalho notável do Portugal Diário, ficamos a saber que, segundo o Presidente da Liga de Bombeiros Portugueses Duarte Caldeira, em Portugal só 15 mil voluntários (61%) dos 38400 bombeiros voluntários inscritos - estão disponíveis para combater fogos - os outros "são pessoas que apenas querem beneficiar do Estatuto Social do Bombeiro"!...

Portugal tem 6 mil bombeiros profissionais, mas entre voluntários e profissionais só existem cerca de 3 mil (na sua esmagadora maioria, voluntários) a combater os fogos. O vice-presidente da Associação Nacional dos Bombeiros Profissionais afirma que "é inexplicável que se fale em falta de meios humanos quando há bombeiros disponíveis nos quartéis". Dá o exemplo dos Sapadores de Lisboa que só foram chamados no domingo, dia 22 de Agosto - pela primeira vez esta época... E acrescenta que há "má organização," com bombeiros do Centro a combater incêndios no Norte e bombeiros do norte a combater incêndios no Centro, enquanto chega uma vintena de bombeiros dos Açores e da Madeira...

António-Não-Há-Falta-De-Meios-Costa confessa agora que "a maior carência actualmente no combate aos fogos são os meios humanos" e solta, sem pudor, a diversão do avião europeu, quando este Governo e os outros (ao contrário da Espanha, da França e da Itália) não compraram nenhum avião nem helicóptero... Mas o seu Ministério (presume-se o seu gabinete) afirma que "devem ser as câmaras a dizer se há bombeiros nos quartéis"...

Por outro lado, António-Spin-Costa planeia e executa, com o suporte de media complacentes, a manobra de diversão do avião europeu de combate ao fogo, com maior capacidade, quando o objectivo deste meio é o ataque inicial e o factor crítico de sucesso a rapidez de acção. Mas deixou a Bombardier (a empresa que fabrica os Canadair) da Amadora encerrar, em Maio de 2005, em vez de negociar, em condições favoráveis, a encomenda de aviões Canadair de combate a incêndios, que até poderiam ser produzidos em parte no nosso País...

Enquanto a floresta, casas e carros, ardem e o lume entra nas zonas urbanas, como na cidade de Coimbra, passam na TV imagens de populares com baldes de água e bombeiros de t-shirt impotentes perante a calamidade. Além da falta de aviões e helicópteros, há também muito falta de coordenação e uma completa falta de vergonha.

 
At 23 de agosto de 2005 às 10:09, Anonymous Anónimo said...

Em 2003, a culpa foi da onda de calor, este ano a culpa é da seca. Não vi, contudo, nenhum político que se alegrasse por ter sido «salvo» pela chuva de Agosto. Sinceramente, estou farto de desculpas e desejoso de ver os políticos fazerem um acto de contrição e assumir que a culpa é da falta de política florestal e da evidente e mais que evidente estrutura obsoleta de prevenção e combate (primeira intervenção e combate subsquente) .

Por mais que os bombeiros se esforcem, por mais meios aéreos que sejam colocados, existe uma evidência que os últimos anos têm confirmado: os grande incêndios - aqueles que se descontrolam - são cada vez mais frequentes e mais avassaladores.

Nas análises que tenho feito, verifiquei, aliás, um facto devras curioso mas também preocupante: em 2003 os cinco maiores incêndios - somente 0,02% do total de ocorrências desse ano - dizimaram 152 mil hectares, ou seja, 36% da área total. No ano passado, os três maiores incêndios queimaram 33% da área total. E este ano, até 14 de Agosto, os cinco maiores incêndios queimaram 34% da área.

Ora, nestes 13 incêndios, que queimaram mais de 230 mil hectares, a culpa foi só do tempo? Algum destes incêndios mereceu uma análise técnica para explicar como foram combatidos? Será que um dia se fará uma avaliação crítica ou continuar-se-á ad eternum a arranjar desculpas cada vez mais esfarrapadas?

P.S. O ministro António Costa apelou também ao aumento do voluntarismo. Pois eu apelo ao profissionalismo: o do ministro e o dos bombeiros

 
At 23 de agosto de 2005 às 17:13, Anonymous Anónimo said...

Sócrates vai à Pampilhosa?

Com o ar de quem quer decidir algo, José Sócrates disse que quer discutir as «causas estruturais» dos incêndios. O país suspirou de alívio e as chamas continuaram a fazer de Portugal um churrasco. Espera-se que o primeiro-ministro convoque agora o seu homólogo grego para mostrar como é possível combater, com mais eficácia, as chamas.
Portugal é uma marca de caixa de fósforos.

O Governo supõe que é um isqueiro que se utiliza nos concertos: apaga-se quando o espectáculo termina. Já não há «causas estruturais» para discutir. Estão todas definidas há muito tempo. A última, que é a do reforço dos bombeiros voluntários, é mais um delírio governamental.

Antigamente os cidadãos pertenciam a comunidades e nos bombeiros encontravam pontos de fraternidade. As empresas incentivavam isso. Hoje esse país acabou. Ninguém se conhece apesar de ainda haver alguma identidade local e a rentabilidade substituiu a teia de solidariedade.

Alie-se a isso a falta de limpeza das matas, os meios que nada têm a ver com os fogos de hoje e a incompetência do Estado. A desgraça está garantida. Sócrates não precisa de discutir o que quer que seja. Basta guardar um dia de férias para ir à Pampilhosa da Serra, falar com as pessoas e perceber o que são os incêndios no país.

 
At 23 de agosto de 2005 às 17:17, Anonymous Anónimo said...

Os incêndios estão a dominar a agenda política do país, quer pela sua dimensão e consequências - embora ainda longe do ano trágico de 2003 - quer pela incapacidade demonstrada pelo Governo na gestão desta crise.

Portugal saltou do défice público para os incêndios, com a demissão de um ministro das Finanças pelo meio, em poucos meses e, tendo em conta a história dos últimos anos, este dossier vai sair da agenda tão depressa como entrou. Porquê? Desde logo, porque se continua a discutir o acessório e não o essencial.

Para lá das imagens - dispensáveis - de jornalistas a entrevistarem um qualquer cidadão afectado por um incêndio, com as chamas em pano de fundo, qual é genericamente o ponto de discussão: os meios, ou melhor, a falta deles. Ora, nunca existirão os meios necessários para combater um incêndio e, por isso, centrar o debate na necessidade de mais aviões ou carros-patrulha é passar ao lado do essencial. Face a um caso concreto de incêndio, o de Pampilhosa da Serra, por exemplo, a questão dos meios é obviamente importante e por isso se justificam os pedidos de apoio internacional como o que o Governo lançou há dias, tarde, diga-se. Mas estes pedidos sucedem em Portugal - que não tem gestão florestal - como sucedem em países-modelo na forma como é gerido aquele recurso natural.

O ponto central - e o único caminho para diminuir os arrepiantes valores de área ardida a cada ano - passa por tornar rentável a exploração da floresta, quer para os particulares, quer para as empresas, quer para o próprio Estado. A floresta tem de ser um negócio e agora que se recuperou o conceito de ‘cluster’ do guru Michel Porter, aplicado ao sector das eólicas, seria bom que o Governo assumisse também como absolutamente prioritário o ‘cluster’ floresta.

Basta aceder à página da direcção-geral dos recursos florestais (www.dgrf.min-agricultura.pt) para perceber o rol de leis de base, planos de ordenamento, planos estratégicos, planos de desenvolvimento sustentável e afins sobre a floresta. O problema é que os sucessivos governos - seria injusto e até disparatado apontar para o que está em funções - não concretizaram nenhuma ou quase nenhuma das medidas mais óbvias. A começar pelo facto de não existir um regime legal das florestas, seja ao nível fiscal, seja ao nível financeiro.

O diagnóstico das florestas está feito há muito: é necessário inverter a desertificação, é necessário promover a gestão florestal agrupada de um sector que é constituído, basicamente, por minifúndio, é, no fundo, necessário tornar a floresta economicamente viável.

Se atendermos a esta questão, percebe-se o ponto. As zonas florestais das celuloses são das menos afectadas por incêndios. O que é preciso é tornar a floresta rentável para todos.

 

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